La maladie n’est pas une fatalité. Généralement, pour rester en
bonne santé, nous nous préoccupons, de faire du sport, de manger
correctement et sainement, ne pas boire à outrance ni fumer, etc.
Mais nous oublions systématiquement notre nourriture essentielle,
sans la qu’elle nous ne pourrions vivre : respirer.
Une respiration
complète permet un bon échange gazeux (alimentation en oxygène
frais – rejet du co² et des toxines) ce qui a pour effet une
alimentation optimale de toutes nos cellules leur permettant ainsi
d’avoir un bon métabolisme. Lorsque nos cellules sont en bonne
santé, notre corps l’est également. En outre, la respiration
complète nous permet de gérer nos émotions. Ne dit-on pas de
quelqu’un sujet à une émotion forte : « il en a le
souffle coupé ». ? Au contraire, lorsque l’on est
détendu, notre respiration s’allonge.
Les yogis l’on
bien compris depuis longtemps. Ainsi, même lorsqu’ils sont soumis
à un stress, une émotion négative, le contrôle de la respiration
leur permet de respirer comme s’ils étaient calmes et détendus,
ce qui à pour effet de faire disparaître l’émotion négative.
L’homme qui
respire lentement est assuré d’une longue vie. Alors comment
pratiquer ?
La respiration
yogique complète devrait constituer un élément essentiel de notre
pratique, tant pendant les séances d’asanas (comme au cours par
exemple), mais à chaque occasion : lors d’une promenade, au
travail (entre 2 dossiers ou 2 clients, ou pendant que l’on va à
la machine à café), en voiture, etc. Essayons de penser le plus
souvent possible à notre respiration..
Plusieurs techniques
sont possibles. Généralement, lorsque l’on pense à respirer, on
pense « inspiration ». Or, il est important pour chaque
technique de bien expirer au préalable, afin de permettre l’entrée
d’un plus grand volume d’air frais, et aussi afin de ne pas
laisser accumuler l’air vicié dans l’organisme. La base d’une
bonne respiration, c’est une bonne expiration.
La respiration
passive en un temps
Il suffit , lors de l’expiration, de se laisser aller et de bien
relâcher. On prolonge la fin de l’expiration par une petite
rétention à poumon vide avant d’inspirer à nouveau. C’est la
respiration du « soupir » . Faites quelques soupirs en
suivant, et vous verrez l’effet calmant immédiat.
Avec un peu d’entraînement, vous pouvez contrôler les soupirs
pour les faire durer un peu plus longtemps et ainsi prolonger l’effet
relaxant.
c’est aussi une bonne technique pour s’endormir plus rapidement .
La respiration
passive en deux temps
Même technique que si dessus, mais en fin d’expiration, on
contracte légèrement la sangle abdominale (on rentre le ventre)
pour bien vider les poumons. L’air vicié est mieux évacué et par
voie de conséquence, l’inspiration plus profonde. Cette technique
est donc plus efficace. On peut la pratiquer tout le temps,, sauf
pour la relaxation.
L’expiration
yogique en 3 temps.
C’est la technique que l’on utilise lorsque on parle de
respiration yogique complète. Comme pour l’inspiration complète,
on expire en 3 temps : on contracte d’abords la sangle
abdominale, puis les muscles intercostaux nous permettent de rétrécir
le volume du thorax et enfin on peut encore abaisser le haut du
thorax.
L’expiration
yogique en 4 temps.
Même en utilisant la respiration complète en 3 temps, il reste
encore une certaine quantité d’air dans les poumons. On peut donc
encore les vider en peu plus en ajoutant une 4ième étape : en
fin d’expiration, contractons de nouveau la sangle abdominale en
rentrant bien le ventre.
Vous pouvez aussi appliquer d’autres techniques simples et
gratuites vous permettant d’expirer le plus possible et donc
d’améliorer votre respiration :
Bailler
Ouvrez largement la machoire, inspirer profondément par la bouche et
retenez votre souffle pendant quelques secondes, étirez vous et
…vider les poumons dans un large soupir.
Rire
Le rire est un excellent moyen d’assouplir les poumons, débloquer
le diaphragme et masser le plexus solaire (zone autour du nombril) ce
qui a pour effet de décongestionné cette zone et réduit l’anxiété.
Et puis cela rend heureux …
Souffler une
bougie
Pour améliorer votre souffle , entraînez vous à soufflez une
bougie :
Faite une moue trsè serrée avec les lèvres pour retenir l’air le
plus longtemps possible et souffler sur la bougie. Il ne s’agit pas
d’éteindre la flamme mais de la faire incliner légèrement et
régulièrement, le plus longtemps possible. Idéalement, la flamme
s’incline mais ne vacille pas.
Ôm
C’est le même principe qu’avec la flamme de la bougie, sauf que
l’on émet le son ôm à haute voix. Contrôlez votre expiration
pour émettre un son uniforme qui fera vibrer votre palais et même
votre thorax. Réservez la moitié de l’air pour le « ô »
et l’autre moitié pour « m ». Comme puir la bougie, il
faut tenir le plus longtemps possible avec une quantité d’air
minimum.
Le ôm nous permet de contrôler toute la musculature de l’appareil
respiratoire, il fait fibrer les alvéoles pulmonaires, les rendant
plus réceptives à l’oxygène, et il apaise et concentre notre
mental.
Pour conclure, pensez chaque jour à expirez le plus souvent
possible. Cela ne coûte rien, on peut le faire à n’importe quel
moment et endroit. Les résultats, bluffants, se feront vites sentir…
Namasté
Pascal